CFDT CFTC CGT FO SNB/CGC

FEDERATIONS DE LA BANQUE

COMMUNIQUE

 

La réussite de la grève du 30 novembre a provoqué les premières concessions patronales et permet que s’ouvrent enfin de véritables négociations.

Lors de la réunion du 3 décembre, l’AFB a avancé des propositions qui tiennent compte en partie des demandes syndicales sur la négociation des salaires réels au niveau de la branche, basé sur un point bancaire, et sur un système garantissant à tous les salariés n’ayant pas d’augmentation individuelle, un minimum d’augmentation de salaires dont le taux et la périodicité ne sont pas encore fixés.

Par contre, l’AFB refuse toujours que soit défini un mécanisme de branche à partir duquel les entreprises devraient, en fonction de leur enrichissement, accorder des augmentations aux salariés en dehors des dispositions relatives à la participation et à l’intéressement.

Quoi qu’il en soit, l’AFB doit préciser le contenu de ses déclarations par écrit avant le 8 décembre.

Ce n’est qu’à partir des textes écrits que les cinq fédérations pourront réellement mesurer le chemin parcouru.

A côté du système salarial d’autres sujets ont été évoqués.

Sur la mobilité, l’AFB a promis de prendre en considération les inquiétudes des organisations syndicales.

Sur les congés de maladie, l’AFB rétablit le système antérieur pour l’essentiel. Par contre, sur les congés de maternité, sa position ne bouge pas pour l’instant mais devrait évoluer avant le 8 décembre.

Sur le temps de travail et les congés, l’AFB devrait, avant le 8 décembre, préciser sous quel régime les salariés de la profession se trouveraient en matière de congés si la cour d’appel confirmait le jugement du TGI de Paris, ou si elle décidait de surseoir à statuer.

En l’absence de cette précision la plus grande incertitude demeurerait sur les droits à congés et sur le devenir des jours fériés, des jours fixes et des jours flottants.

Les cinq fédérations considèrent que ces premières évolutions doivent être confirmées et approfondies.

C’est pourquoi, elle appellent leurs organisations locales à faire du 8 décembre une journée de manifestations sur l’ensemble du territoire auprès des comités locaux des banques.

En outre, elles organiseront un nouveau temps fort national avant la fin des négociations prévue pour le 17 décembre.

Paris, le 3 décembre 1999