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Par Le |
Demi-surprise. La menace était réelle pour les salariés des banques adhérentes de l'AFB (Association française des banques) et des banques populaires, qui n'ont eu de cesse ces derniers mois de mener des actions pour tenter d'infléchir la position patronale. Leur signature n'est cependant qu'une demi-surprise. Déjà, depuis quelques jours, on les sentait prêts à prendre le stylo. Mardi, avant même de consulter largement le personnel, la commission exécutive de la CGT banque, fait exceptionnel, avait annoncé qu'elle approuvait le texte. La même semaine, les cadres de la SNB-CGC et la CFTC avaient aussi émis un avis favorable. Restait à connaître la position de la CFDT et de FO, qui déclaraient réserver leur réponse jusqu'à l'expiration du délai. Voilà donc qui est fait. La logique unitaire, qui a prévalu tout au long des négociations avec l'objectif «on signe à cinq ou pas du tout», est donc préservé. Les syndicats font valoir que ce texte, «très inférieur à l'ancienne convention» (dénoncée par l'AFB en février 1998), est malgré tout «très supérieur à ce que proposait le patronat au début des négociations, et supérieur à la plupart des conventions collectives du privé». Texte modernisé. La nouvelle convention modernise l'ancien texte sur certains de ses aspects, comme les classifications, au regard des évolutions importantes qu'a connues le métier, et revoit à la baisse de nombreux avantages acquis, comme certains jours de congés pour circonstances familiales. Mais c'est sur les questions salariales que se sont cristallisées les discussions les plus chaudes. Surtout dans un contexte de passage aux 35 heures. |
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